Devoir de mémoire : commémorations

La Municipalité, les associations d’anciens combattants, le Conseil municipal des enfants et des jeunes et les enfants des écoles de Colomiers se mobilisent pour la célébration de l’Armistice de 1918.

Signé le 11 novembre 1918, ce traité met fin à la Première guerre mondiale. L'armistice définit la fin des combats sur le front occidental, la victoire des Alliés et les conditions de la défaite de l'Allemagne qui doit remettre une grande partie de son armement, évacuer les territoires occupés.

La Ville de Colomiers célèbre la Journée nationale du souvenir et de recueillement, à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.

La Ville de Colomiers et les anciens combattants célèbrent l’anniversaire de la Libération des camps nazis à l’occasion de la Journée nationale des victimes et des héros de la déportation et rendent hommage à tous les déportés dans les camps de concentration durant la guerre de 1939-1945

La Ville de Colomiers, les anciens combattants et le monde éducatif se mobilisent dans le cadre des commémorations de la victoire alliée sur l’Allemagne nazie du 8 mai 1945. Cette cérémonie rend ainsi hommage à toutes les pertes humaines de ce conflit, le plus meurtrier de toutes les guerres :  combattants, déportés, prisonniers, résistants et victimes civiles.

La Municipalité de Colomiers et les anciens combattants commémorent ensemble l’appel historique du Général de Gaulle du 18 juin 1940. Il appelait les Français à refuser la défaite et à poursuivre la guerre au lendemain d’une terrible défaite, dans une France anéantie et occupée.

Cette commémoration rend hommage à tous les combattants pour la liberté, à la Résistance au sein de réseaux, de mouvements ou de maquis. 

Le 14 juillet 1789 a lieu l'insurrection du peuple de Paris par la prise de la Bastille, première victoire du peuple de Paris contre un symbole de l’Ancien Régime. La loi du 6 juillet 1880 fait du 14 juillet la Fête Nationale de la République. L'enracinement de la République s'affirme par un ensemble de symboles, la mise en place de rituels et de pratiques collectives. Il s'agit dès l'origine de faire de cette fête une fête républicain.

La Ville de Colomiers célèbre à cette occasion la Fête nationale, symbole de l'unité de tous les Français.

Retour sur le 19 août 1944

Durant les mois de juillet et août 1944 à Colomiers, la tension commence à monter : chacune et chacun comprend que l'issue est proche et que l'occupant, arrivé en novembre 1942, pourrait bientôt quitter les lieux. Mais dans quelles conditions ?

Au printemps 1944, Pierre Touron est chargé de constituer un maquis à Lias, à quelques kilomètres de Colomiers dans le Gers, puis à Drudas. Le dénommé 'Maquis Roger' se montre des plus actifs, notamment en matière de sabotages. Parmi les résistants engagés dans les maquis de la région, on retrouve également les frères Canellas ou encore François Lahille.

Peu à peu, la Libération approche : "On apprend ainsi que le 15 août, les Anglais et les Américains ont reussi leur débarquement sur les côtes de Provence. Dès lors, les Allemands décident entre le 16 et le 18 d'évacuer le Languedoc. À Colomiers, ils réquisitionnent tous les véhicules disponibles et ils partent le 19 août en laissant derrière eux incendies et explosions", racontent les membres de la Société d'archéologie et d'histoire locale de Colomiers dans l'ouvrage 'Colomiers, de 1940 à 2000'. 

“À Gramont un hangar est en feu. En fin d'après-midi, un long cortège de Columérins se dirige vers Pibrac car on redoute l'explosion du hangar rouge contenant les V1. Le comité de Résistance local au grand complet a investi les locaux de la Mairie que les Allemands viennent de quitter non sans avoir brûlé des caisses entières d'archives.”