Ce qu'il faut savoir
Un risque mesuré
Le moustique Aedes albopictus dit moustique tigre, originaire d’Asie, est bien présent à Toulouse et dans le département de la Haute-Garonne depuis 2012. Ce moustique est connu pour être un vecteur potentiel de maladies comme le chikungunya ou la dengue, appelées arboviroses ou maladies vectorielles.
Il n’y a pas d’épidémie de chikungunya ni de dengue en France Métropolitaine.
En cas de voyage
Le voyageur qui se rend dans les zones où la maladie est présente, doit se protéger avec des produits anti-moustiques. A son retour en France, la protection doit être prolongée durant environ 15 jours.
Retrouvez les recommandations de l’Agence régionale de santé
Trois traitements annuels à Colomiers
Afin de lutter contre la présence de moustiques sur le territoire, la Ville de Colomiers met en place chaque année plusieurs actions dans les espaces publics et à proximité des bâtiments communaux. En parallèle, elle continue de sensibiliser la population aux gestes utiles.
Traitements larvaires et anti-moustiques
Chaque année, trois traitements anti-larvaires sont réalisés sur 18 bassins d’orage et plans d’eau :
- Mai
- Juin ou juillet (5 semaines après le traitement de mai)
- Septembre
Ces traitements, effectués avec un produit biologique, sont sans danger pour l’homme, la faune et la flore environnantes. Cette action est réalisée par un prestataire spécialisé, dans le cadre d’un marché public annuel de lutte contre les nuisibles (moustiques, frelons asiatiques, chenilles processionnaires et pigeons).
L’intégralité du territoire de la Ville ne peut faire l’objet d’un traitement généralisé qu’en cas d’intervention de l’Agence Régionale de Santé (ARS) pour risque épidémique. En effet, la Commune pour les traitements préventifs sur les zones humides utilise des produits biologiques. Les prestataires de l’ARS utilisent quant à eux des produits chimiques justifiés uniquement par le risque sanitaire.
Des actions simples pour éviter la prolifération du moustique
Chacun peut agir contre la multiplication et la nuisance potentielle du moustique tigre. Les gîtes de reproduction sont majoritairement fabriqués par l’homme, au sein des domiciles (cours, jardins, balcons...).
La façon la plus efficace de se protéger est d’évacuer les eaux stagnantes qui constituent les gîtes larvaires.
Bien que la démoustication des zones où l’insecte a été repéré soit réalisée par des opérateurs spécialisés, l’éradication du moustique n’est pas possible.
Pour éliminer les larves de moustiques :
- Éliminer les endroits où l’eau peut stagner : petits détritus, encombrants, pneus usagés, seaux.
- Changer l’eau des plantes et des fleurs une fois par semaine, ou supprimer les soucoupes des pots de fleur, remplacer l’eau des vases par du sable humide.
- Vérifier le bon écoulement des eaux de pluie et des eaux usées et nettoyer régulièrement gouttières, regards, caniveaux et drainages.
- Couvrir les réservoirs d’eau avec un voile moustiquaire ou un simple tissu : bidons, citernes, bassins.
- Couvrir les piscines hors d’usage et évacuer l’eau des bâches ou traiter l’eau : eau de Javel, galet de chlore.
Pour limiter les lieux de repos des moustiques :
- Débroussailler et tailler les herbes hautes et les haies
- Élaguer les arbres
- Ramasser les fruits tombés et les débris végétaux
- Réduire les sources humidité
- Arroser utile
Une surveillance sanitaire renforcée en Haute-Garonne
L’ARS Occitanie, en lien avec la cellule régionale de l’Institut national de veille sanitaire (Cire), a mis en place une surveillance sanitaire renforcée des cas de dengue et de chikungunya en étroite collaboration avec les praticiens et les laboratoires. L’objectif de cette surveillance est d’identifier les cas suspects revenant de zones endémiques et d’éviter que d’autres personnes ne soient contaminées.
Cette surveillance est activée du 1er mai au 30 novembre, période durant laquelle le moustique est actif.
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Dernière mise à jour : 16/08/2024
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